Bureau du maire.

Leodegan marchait dans le couloir menant au bureau du Maire, il entra et s'adressa directement à Nalfein en le regardant

Bonjour Nalfein, je suis venu vous annoncer que mes problèmes sont réglés... aussi bien avec ma femme qu'avec 0d1n... Je sais que par le passé j'ai été obligé de faire des choses que je n'ai jamais voulus faire à cause des DarkLord... Je sais que j'ai pris un grand risque en vous avouant il y a maintenant quelques semaines après mon enlevement de tout vous dire... Mais vous deviez être au courant... Si vous m'acceptez encore dans ce magnifique village je suis prêt a reprendre du service dès maintenant... d'un autre côté je comprendrais très bien que vous m'éxileriez d'ici... J'étais loin de me douter qu'il pourrait encore se servir de moi après notre séparation dans ces cachots...

Leodegan baissa ensuite la tête et regarda ses mains et plus précisement les cicatrices sur sa main, en repensant a tout cela il ne plus s'empêcher de laisser couler des larmes traversant les quelques cicatrices sur son visage, marques de ses terribles nuit enfermé dans les caves de Gathol devant ce monstre qu'il haissait tant...

Nalfein le regarda avec dureté mais ne l'interrompit pas et l'écouta jusqu'à la fin de ses paroles.
Il croisa ses mains sur son bureau et le fixa avant de répondre, lentement.

- Je suis heureux de vous savoir de retour parmi nous, vos problèmes étant réglé. Il est inutile de me demander la permission de revenir, vous serez sans doute toujours le bienvenu.

Il marqua une pause.

- Bien bien, le Temple réouvert et vous de nouveau d'amplomb, je ne pourrai ésperer mieux. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps car je pense que vous devez être fatigué, non seulement de toutes vos pérpéties d'il y a peu, et de cette fatigue habituelle qui nous prend en chaque mois de Deficos.

Il se leva, lui tendit une main plus détendue, s'inclina puis le regarda sortir.

Son regard se posa alors sur la lettre qui est posé depuis peu sur son bureau, et où il est écrit :

Citation :: Cher Maire de Sarosa, Nalfein

Ceci est une lettre de convocation au Palais du Roi RolandIV au sujet de votre séjour à l’infirmerie. Non que l’Armée Royale a quelque chose à redire là dessus mais il semblerait que vous nous devez un éclaircissement.
Cela est une formalité bénigne, mais nous vous demandons de venir le plus vite possible à la salle de reception où là un membre de l’Etat Major viendra vous expliquer ce qu’il en est.
J’espère que cela ne gênera en rien vos activités et nous vous prions de nous excuser pour le désagrément occasionné.

Veuillez agréer mes sincères salutations distinguées.
Dame Elmina, Représentante de Zoy de l’Armée Royale

Nalfein lut avec une retenue qui pouvait se lire elle même dans son regard.
Son cou se raidit un instant, puis il posa la lettre sur son bureau, mit un livre par dessus puis enfila sa cape avant de se diriger vers la porte. Il s'arrêta à son seuil, comme si il avait oublié quelque chose.

Le Maire traversa l'encadrure de la porte, se tourna et la referma précautionneuseument puis partit en réflechissant au sujet de sa convocation qu'il n'allait que dans peu de temps découvrir.
Il dit au passage à un garde en faction qu'il s'absentait, l'homme hocha de la tête et vint se poster devant la salle fermée de son bureau.

Naïade tapa doucement à la porte du bureau de nalfein.
Personne...Elle retapa plusieurs fois, mais personne ne répondait.
Naïade décoda alors d'aller voir chez Melle mizuno, peut être serait il passer par chez elle la saluer.

Exorciste entra en trombe dans le bureau de nalfein, couvert de sang sur les mains et les épaules il hatela avec peine.

- Excusez moi de ne pas avoir frappé mais nous avons un grave problème.

Le tueur d'oxorc, il est ici, à sarosa. Il m'a deja attaqué à maintes reprises, et a failli tué un de mes amis. je demande avec tout le respect que je vous dois de bien vouloir mettre un avis de recherche sur sa tête et de contactez les royalistes. je suis prêt à payez les éventuelles primes qu'il faudrait verser...

Sur ces paroles Exorciste lanca sur la table une bourse qui devait contenir environ 20'000 pièces d'or.

Le garde, ayant fais inconsciemment un pas de recul devant l'apparence peu attirante de l'homme l'écouta avec une stupéfaction méfiante. Il attrapa la bourse et dit d'une voix atone :

- Le Maire est absent mais il devrait revenir dans quelques heures. Vous lui direz tout cela.

Effectivement, deux heures plus tard, alors que le crépuscule finissait et que la nuit commencait à tomber, les lumières à s'allumer au travers des fenêtres, Nalfein rentra de son entrevue avec Elmina et remercia le garde d'être resté en faction tout ce temps. Il rouvrit la porte de son bureau, entra et jetta sa cape humide sur le dossier de sa chaise. Il alla s'installer à son bureau quand le garde frappa et ouvrit la porte sur l'Exorciste sarosien.
Le Maire leva lentement les yeux vers l'homme couvert de sang, sans prendre la peine de repousser une mèche de cheuveux rebelle lui barrant le visage, il se leva. Après l'avoir salué d'un signe de tête raide et avoir parcouru du regard les habits maculés de luquide rougeâtre, il demanda ce qui l'amenait dans cet état là.
L'exorciste lui réppéta ce qu'il avait dit au garde, et celui ci tendit la bours au Maire qui ne fit aucun mouvement pour la prendre. Le garde posa la bourse sur son bureau.
Un instant il ferma les yeux puis les rouvrit en posant un regard dur sur l'homme. Il lui répondit :

- Un tueur venant d'Oxoroc à Sarosa... ? Vraiment ? Serait-ce l'homme portant deux cimeterres de haute facture ? Hum, vous auriez du prévenir la milice, elle vous aurait aidé. Je ne vois pas pourquoi je devrais prévenir les royalistes, notre bonne milice fera l'affaire. Et sil elle n'y parviens pas nous verrons.

Il expira puis reprit.

- Je ne poserai pas d'avis de recherche.

Le Maire le scruta d'un regard critique.

- Merci d'être venu me prévenir, vous pouvez reprendre votre bourse. Dormez tranquille.

Il adressa un nouveau signe de tête en guise de salut, ses mains croisées derrière son dos.

Exorciste resta figé un instant.

sauf votre respect vous ne semblez pas comprendre la gravité de la situation. Il y a 2 jours encore il était dans le désert. Aujord'hui a sarosa. Ou sera-t-il demain ? A trigorn? A coacville? Dans le palais royal. ce type est cinglé vous m'entendez cinglé! il a deja tué plus d'une dizaine de personnes. sans compter les bléssés et les civils. je dosi m'absentez pour la semaine. Je n'aimerai en aucun cas découvrir a mon retour que tout mes amis ont été massacrés. Il ne va pas s'arettez tant qu'un être vivra sur ces terres. Il est prêt à tout...

Excusez moi je m'emporte un peu... Je suis assez stressé ces temps. Faites comme il vous semble juste de faire. Vous êtes surement plus sage que moi.

Sur ce exorciste tourna les talons bourse en main et poussa la porte

- Ne vous inquiétez pas les risques qu'il massacre tout le monde sont peu importants. A bientôt.

Nalfein le fixa jusqu'à ce que la porte ce soit fermée. Il se tourna alors, les mains toujours croisées derrière son dos, et regarda par la fenêtre les flocons légers qui tombaient en virvoltant au rythme de la brise.
Pensant au départ du fidèle et efficace Ysuren, le Maire réfléchit à un nouveau chef de milice. Il en fallait un au plus vite.
Il passa en revue dans son esprit la totalité des sarosiens, sans trouver.

Mizuno sortit de sa petite maison pour s'aventurée dans le froid. La neige ne lui faisait pas peur, car elle se rendait là où elle avait le plus envie d'aller.
Elle frappa à la porte du bureau du maire, et enclencha la poignée de la porte pour entrer. Un large sourire sur son visage s'affiche enfin.

- Bonjour, Nalfein!

Nalfein se retourne vivement, arrachant sa contemplation aux flocons de neige et sortant de ses pensées.
La vue de Mizuno déposa un sourire tendre sur ses lèvres, et il avanca vers elle pour la serrer contre lui.

- Bonsoir, Mizuno.

Le parfum de ses cheuveux, sa chaleur et sa joie revigorèrent Nalfein, il se détendit. Ne se détachant d'elle qu'à regret, il la fixa au plus profond de ses yeux.

- As-tu quelque chose à me dire pour venir jusqu'à moi en affrontant ce froid ?

Son etreinte était chaleureuse. Mizuno ne regretta pas d'avoir traversé ce froid, car elle savait qu'au bout de ce chemin recouvert de neige se trouvait la chaleur de celui qu'elle aimait le plus au monde. Rien ne valait cette chaleur. Rien ne valait de tels sentiments dans une simple etreinte. Enfin, elle était chez elle.

- Non...Rien d'important. Mais je voulais simplement te voir. Je te dérange peut-être...? Tu dois avoir du travail.

- Bien sur que non, tu ne me déranges jamais. Je suis content de te voir. L'exorciste est passé il y a peu pour m'annoncer la présence d'un tueur venant du désert, je crois savoir de qui il s'agit mais rien n'est encore sur. Je voulais aussi te prévenir, bien que je te l'ai sans doute déjà dis. J'ai été appelé par Elmina, Représentante de Zoy, pour une entrevue. Elle m'a dis que certains me cherchaient pour me capturer, et que par conséquent la prudence était de rigueur.

Il l'observa.

- Il faut un nouveau Chef de Milice, aurais-tu une idée... ? J'ai beau réfléchir, je ne vois personne. Il faut une personne sachant prendre des décisions, porter des responsabilité, en restant posé et réfléchi. Il est rare de trouver la personne idéale..

- Te capturer? En danger! fais attention, je ne veux pas te perdre, tu entends? Si tu as des problèmes, il faut m'en parler surtout. Pour ce qui est du chef de Milice, je suis désolée je ne vois personne. Cependant, je crois que tu feras un bon choix.

Elle lui envoya un sourire rayonnant d'amour

- Moi non plus je ne veux pas te perdre. Je pense que tu es au courant de tout ce qui peut me faire défaut, je ne te cache rien.

Il marqua une pause, la fixant intensément.

- Tu sais, mes choix ne sont pas toujours les meilleurs. Enfin je trouverais bien un homme apte à diriger la milice...

Il lacha un soupire léger, puis déposa un baiser sur les lèvres de Mizuno.

- Tu devrais rentrer, la nuit est déjà tombée. Si tu le désires je pourrais venir te rendre visite dans les jours qui suivent.

Le baiser de Nalfein, comme un poison, courait dans sa peau. Elle etait heureuse.
Cependant, le fait de rentrer ne lui plaisait guère, mais elle obeit.

- Oh, tu as raison, la nuit est déjà tombée. Je tacherai de venir moins tard la prochaine fois. J'espère qu'on se verra demain.

Elle sortit doucement du bureau et lacha un profond soupir de bonheur. D'un pas rapide et décidé, elle rentra chez elle.

Il la regarda avec tendresse, puis son regard redevint grave.

- Bien. Oui, moi aussi, je viendrais sans doute te rendre visite, je ne voudrais pas que tu attrapes froid.

Une fois qu'elle s'en fut allé, Nalfein se laissa tomber sur la chaise de son bureau et passa une main dans ses cheuveux, heureux qu'elle soit venue le voir. Il pensa qu'il aurait du lui proposer de boire quelque chose de chaud, et le regretta durant quelques minutes. Un moment il réfléchit à un Chef de Milice, puis il se leva, et alla comme toujours devant sa fenêtre, avec un espoir chétif de revoir Mizuno rentrer chez elle.
Nalfein se promit de se rendre chez elle le lendemain. Ce soir, il s'endormirait, l'esprit serein.

Le lendemain matin, en fin de matinée, Leodegan se dirigea vers le bureau du Maire, vétu d'une cape noire, il neigeait beaucoup ce matin là, arrivé devant la porte il baissa sa capuche et toqua à la porte

Puis-je entrer ?

Leodegan attendit une réponse de celui-ci devant la porte

Nalfein, reconnu la voix du Milicien Leodegan malgré qu'elle soit légèrement étouffé par l'épaisseur de la porte.
Il dit d'une voix claire:

- Entrez !

Une fois que l'elfe fut entré, le Maire se leva et le salua d'un signe de tête.

- Bonjour à vous. Vous voulez me dire quelque chose ?

L'elfe le salua de la main et prit la parole

Et bien... J'ai suivis votre conseille et je suis voir Dame Elmina. Elle a accepté de retarder l'execution d'0d1n en attandant que je retrouve ma "liberté".
Et je voudrais revenir sur un autre point. Suite à la capture de CoxLey, l'individu barrant notre route et un ancien adversaire assez dangeureux... Recemment il y a beaucoup plus d'encapés dans le pub, 5 à 6 en même temps. Aucune personne aimable mahleuresement. Omega et moi avons été obligé d'utiliser les armes pour les persuadés de s'en aller... Je crains que toutes ces personnes ont un lien. Elles sont je pense assez dangeureuses...

L'elfe finit son discours et laissa la parole au Maire

- Donc, Elmina a accépté de renvoyer à plus tard le jour de l'éxécution d'0d1n... Hum, bien, voila une bonne chose. J'en suis ravi. Il faut que vous trouviez vite un moyen de briser le lien qui vous uni contre votre gré à 0d1n.

Nalfein écouta les paroles de Leodegan au sujet de CoxLey et des hommes encapuchonnés.
Il regarda son interlocuteur d'un air grave, les yeux légèrement plissés comme si il cherchait à déceler quelque chose dans son regard.

- J'ai aussi remarqué le nombre croissant de personnes portant une cape cachant leur visage. Il est aussi vrai que peu de ces gens sont vraiment sympathiques, et qu'il faut sans doute parfois leur forcer un peu la main pour qu'ils prennent la porte.

Il marqua une très courte pause.

- Je ne sais pas si ces gens ont un lien, ce que vous me dites, j'y ai déjà pensé et réfléchi et tout ces gens ne peuvent à mon sens avoir un lien commun, pas tous. Cependant, la plupart de ces personnes se conaissent, bien évidemment. J'ai notamment repéré quelques individus, un certain Cyonn, et un autre, Narmac. Ils apartiennent à DarkLord. Il y a aussi Tenzin, je n'en entend point du bien. Il faut se montrer vigilant. Si des groupes de personnes aux intentions néfastes se forment et se multiplient à notre insu, ca ne va plus être gérable.

Leodegan reprit la parole après lui

J'ai combattut et vaincu Tenzin l'autre jour. Un ancien assassin de l'île des sages. Il a vendu son âme à Narmac ainsi que Cyonn que j'ai mis en garde. Malgré cela, il ne me croit pas. Narmac est le cousin de Cyonn, ce dernier a été embobinné par Narmac et il contrôle maintenant son âme. Quand à Tenzin, je ne sais pas ce qu'il est devenu. Je sais juste qu'il cherchera à me retrouver, j'ai gardé son cimeterre, je le mettrai en garde lui aussi. Après tout, Savian est tombé suite à la rebellation d'0d1n, Ansem'Sora et de Tyr1oine. Nous pourrions faire de même avec Cyonn, Tenzin et les autres... Lorsque j'aurai résolu mon problème, je m'occuperai de cette affaire. Je pense être le mieu placé pour leur parler de cela. En attandant, je vais reprendre mes patrouilles et être extremement villigeant sur tous ces encapés.

Après son long discours, le jeune elfe fixa Nalfein d'un air determiné

- Ne prenez pas trop toutes ces trames comme une affaire personelle. N'oubliez pas que vous n'êtes pas seul. Bien, il faut être sur ses gardes oui. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps.

Il se leva et s'inclina.

Une fois que l'elfe fut parti, Le Maire prit d'un geste ampla sa cape posée sur le dos de sa chaise et regarda au travers de la fenêtre pendant qu'il enfilait sa cape.

Voyant que le soleil allait bientôt commencer à lentement se coucher, il se dépécha de sortir. Il ferma la porte à clé derrière lui en indiquant au garde non oin de la garde qu'il restait dans la ville.

Nalfein sortit pour aller vers la maison de Mizuno.

Un carreau d'arbalète était fiché à quelques centimètres de la fenêtre. Il était enroulé d'un morceau de parchemin. Sur ce dernier on pouvait y lire:

Bonjour Monsieur le maire, Tout d'abord veuillez excusez cettte manière un peu... brutal de vous envoyer cettte lettre mais je ne dispose pas d'oiseau.

J'aimerai simplement vous mettre en garde, depuis peu de temps un homme nommé Sword me suis ou que j'aille du temple jusque à ma propre maison en passant par la bibliothèque, il me suit partout.

Aussi j'ai entendu dire qu'il voudrait rejoindre la millice et j'aimerai me permettre d'y opposer une forte objection.

Sur ce je vous salue

Cordialement

Constantine

(c'est une maniere plutot dure de dire qu'on veut pas de lui ça XD)

(Nan franchement j'ai rien contre lui, c'est en rp que je le deteste ^^ juré!)

Après 3 jours de recherche, Naïade décida de retourner au bureau du maire afin de lui parler du poele inutilisable de l'infirmerie.
Elle profita de son heure de pause.
Naïade arriva devant la porte du Bureau ou se trouvait le garde somnolant.
-Euh...Dites... Nalfein est il à son bureau?
Elle le poussa un peu pour le réveiller et attendit sa réponse.

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