*Un vieux manuscrit poussiéreux se tient calé entre deux pavés. Aussi étrange que cela puisse paraître, les pages sont blanches. Mais c'est après quelques minutes d'observation que les pages se noircissent lentement pour annoncer un titre : "Recueil de vérités". Seule la curiosité vous pousse à tourner la page du bouquin pour observer un écrit apparaître sur la surface de la page... Rien que des pensées spirituelles sans intérêt. Le lire est bien peu de choses, mais pourrez vous le comprendre ? Car si ce livre a été écrit, ce n'est pas sans but...*
/ HRP : les autres récits viendront au fur et à mesure. Ils seront assez différents ! Je continurais suite à vos avis ^^
Bonne lecture ! /
Quelques fois le Temps nous échappe. Il glisse, il part, vite, loin … Alors on ne peut plus rien faire, ligotés dans nos souvenirs amers. Le regret gratte doucement au seuil de notre âme. Le remord tambourine à la porte de nos pensées. Tout ce qu’on aurait voulu, tout ce que l’on ne voulait pas. Le sang qui a coulé, l’amour qu’on a pas donné. Tout réuni dans les pétales de la rose d’ébène qui se meurt lentement, qui se fane aussi vite que se couche le soleil. Et lorsque la lune brille et se reflète dans l’eau, on peut regarder son reflet et pleurer. Pleurer les personnes perdues, se lamenter sur l’injustice des Dieux. Crier au désespoir, croire au malheur. Enfermé dans son propre purgatoire, il faut attendre. Plus le droit de bouger, plus le droit de penser. Juste la possibilité d’étendre le bras vers la liberté. Mais elle est trop loin. Sur le point de la toucher, mais elle s’éloigne aussi vite que vous vous l’approchez. Elle nargue, elle se moque. Plus d’échappatoire. Juste cette vérité qui marche sans bruit sur les rivières pourpres de votre esprit. Elle est nue, elle éblouit. Ne plus pouvoir tricher, ni même fermer les yeux. Les mains décomposées de la torture vous attrape par les cheveux et vous jette contre la pierre froide de l’ennui. Ils sont tous partis dans le repos et vous continuez à vous battre sans fin pour une cause perdue. C’est l’heure où le voyageur s’évade de sa prison de haine. C’est l’heure où la pucelle perds sa virginité dans le sang. C’est l’heure où chaque seconde vous entaille un peu plus. C’est l’heure …