Au début de l'Empire,Von Kurten,10/06/04
(Grand Merci à Von Kurten qui m'a aimablement donné ces textes que je cherchais depuis quelques temps.)
Ce matin le réveil fut pénible, j avais le soleil dans les yeux, et la bouche pâteuse.
C est un de ces matins ou l on regrette que la nuit n ait pas été plus longue, me laissant plongé dans le parfum des fleurs qui me rappelait mon doux pays.
Cela faisait trois jours que je m entraînais durement dans ce désert, malgré la chaleur insupportable qui alourdissait mes bras, me demandant pour quelle raison il fallait toujours se servir des armes.
Pourquoi il le fallait ?
Je le savais très bien ; Ce monde n est régi que par les armes.
La loi du plus fort est respectée partout et par tous.
J ôtais la couverture, fit un brin de toilette, remplaçait les loques qui commençait d être usé par les combats, et me dirigea vers la cantine.
Les soldats, comme à leurs habitudes, avait déjà repris leurs postes de garde, et avait laissé la table sale aux soins de la cuisinière déjà débordée.
Je m installais a mon tour dans un petit coin que madame Chennsky m avait nettoyée et déposa la miche de pain qu elle m avait préserver de l appétit vorace des soldats.
J’aime manger ici, car c est ici que l on juge du moral des troupes.
Un chien vagabond vint aboyer a la fenêtre, accoutumé qu il était a recevoir sa portion.
J’ouvris la lucarne et lui lança un des morceaux de viande qui pataugeait dans la sauce de mon ragoût.
Madame Chennsky était d humeur joyeuse aujourd’hui, et malgré que son timbre de voix résonnait dans mon crâne déjà meurtri, je consenti a l écouter.
C est bien la raison pour laquelle je viens ici ! Écouter les ragots d une femme fréquentant les gardes dans leurs taches quotidienne.
Ce qu elle m appris me fit rappeler que le pays vivait encore dans une peur constante.
Les gardes voyait d un mauvais œil la venue constante de nouveaux voleurs, appâtés par les richesse d une cité florissante. Les assassinats devenaient monnaie courante à Trigorn, ne serait ce que pour une bourse a peine remplie.
Je finis de manger, but un verre de vin provenant de nos récolte, et descendit a l écurie, ou le maître avait sceller mon cheval. C est un homme de forte carrure, une barbe fournie, et les cheveux en bataille. Il dégageait en lui une aura particulière qui imposait le respect.
J emmenais le cheval vers la boutique du Docteur Eldrick, l’attacha, et y acheta des herbes de guérison que je savais de bonnes qualités.
Que me réserve encore cette journée ?
Je commençais a éprouver du remords a avoir quitter ma terre, et lorsque j écoutais le récit de messire La Nouille, la nostalgie des plaines sauvages et des tours impériale resplendissant au loin dans la clarté du soleil levant revenait me hanter.
Mais j avais ici une tache noble a accomplir, a laquelle je n avais point envie de défaillir.
Il fallait que ce pays connaisse le bonheur que nous possédons chez nous. Que ce pays redonne vie à tout un peuple et à tout un continent. Que la Justice emplisse les cœurs des citoyens d actes noble et chaleureux afin de vivre dans la paix et l harmonie.
Mais ce monde ci n est rempli que de démons et d assassin. Rare sont les véritables chevalier, mais nous avons toujours espoir d en rencontrer et de nous liguer avec eux afin d affronter ces hommes machiavélique, qui pourrissent les terres sur lesquels nous vivons.
Je repris le chemin vers Trigorn.
Mon entraînement était terminé, le Maître d Armes m avait apprit les bottes les plus usuels et je connaissait les parades a chacune d entre elles.
Les terribles squelettes qui peuplaient les pyramides et qui me faisaient si peur au début, ne représentait plus pour moi un réel danger, si ce n était que leurs nombres était toujours grandissant. Heureusement, la lueur du soleil transformerait instantanément ces os en poussières s ils osaient sortir a la lumière.
En chemin, je contemplais une zone de marécage, et me demandait quelles cultures pourrions nous établir en cet endroit.
Cette terre est pourtant riche et fertile, il serait grand temps que quelqu’un en fasse son domaine !
J arrivais à Trigorn, mon cheval quelque peu essoufflés car nous avions forcé l allure, pressentant un orage.
Je mis mon cheval a l écurie et pris une place dans l auberge ou j ai coutume de me restaurer le midi. L eau tombait a chaudes cordes, et j attendit qu elle cesse.
Je vérifiais les derniers préparatifs de mariage de l’Empereur et de l’Impératrice et rendis une visite de courtoisie au roi, si occupé a retrouver la sphère de vie.
Un nouvel arrivage de troupe accostait au port, et j accueillis chaleureusement les soldats qui débarquaient, un peu inquiet de l aspect malsain de la ville.
Ils s y habitueront ! Ce n est pas une ville triste qui pourra démoraliser les soldats du glorieux Empire.
Quand a moi, je finis ma journée a la recherche de preux chevaliers, qui apporteraient leurs soutien en notre noble cause.
Lorsque je me suis recoucher cette nuit la, je ne savais pas si le lever serai aussi difficile que celui de ce matin, mais je sais que j aurais avancer encore d’un pas pour que la Justice et la Paix soit acceptés dans ce bas monde.